« I’ve got a hole in my heart, the size of a truck, and it won’t be filled by a one night fuck ».
Lou Reed pouvait faire tourner le même riff pendant vingt minutes et imposer la formule sur un album (Ecstasy, 2003).
Sur la chanson Like a possum, il jette des formules de texte n’ayant rien à voir entre elles sur le plan de la sémantique. Ce n’est pas une histoire, c’est une ambiance, un point de chute tellement précis que les multiples éclats de pensée qui l’animent prennent une forme entre eux.
La cohérence dans l’incohérence.
Y’a qu’à voir : « Bonjour, c’est le jour de l’opossum. Je me sens comme un opossum de toutes les façons » ou bien « Mon sourire est de plomb, ma démarche en caoutchouc. Et je suis calme comme un ange » et « Assis dans un virage, je lance une pierre juste au moment où le camion de la boucherie passe. C’est bien ma chance, je suis le seul à rester debout. » et encore « J’ai un trou dans mon cœur de la taille d’un camion. Et il ne sera pas rempli par un coup d’une nuit ».
Rendez-vous compte par vous-même, allez écouter ces chocs.
Ils prennent vie sans cesse dans la chanson Like a possum sur l’album Exctasy de Lou Reed.